Un petit air à la Jane B et Clara Luciani, Leia Sfez possède ce charme, pourtant bien à elle. Chez Maison June, on aime l’aura que dégage cette trentenaire, à la fois maman de trois, entrepreneuse, modeuse et hyper créative. Zoom sur son parcours aussi évident que riche, et cela ne fait que commencer…
La femme, la maman
Le fil rouge de ce joli brin de femme, c’est évidemment la mode. Instinctif mais aussi porté par un bel héritage familial, Leia voue très vite une adoration pour la matière. Elle parle de tendances avec humour et créativité, ça fuse ! Dotée d’un physique de mannequin, on se demande bien où ont pu passer ses trois grossesses ?! Mariée à son compagnon, le papa de ses enfants, son fidèle confident Gary Sfez, elle est aujourd’hui maman de trois beaux enfants : India, Leeo et Gaspard. Son héritage familial l’amène tout droit sur les chemins de la mode et de l’art où en 2008, elle fait la connaissance d’une acheteuse reconnue qui lui apprendra toutes les finesses du métier. De Fashion Weeks en Fashion Weeks, Leia se passionne pour le détail, les coupes et les couleurs mais pas que.
L’entrepreneuse
Si c’est une épouse et maman accomplie, elle n’en reste pas moins très curieuse et bosseuse. En 2011, Leia crée la marque Diapers & Milk, littéralement « Couches & Lait », une marque de vêtements pour enfants, un passe-temps vite devenu une petite entreprise qui marche. On se souvient encore de ces jolies collections de leggings imprimés en coton recyclé. Quelques petites années plus tard, en 2016, elle décide de se consacrer plus exclusivement à la mode femme où elle partage ses inspirations sur Instagram ou Pinterest, ce qui lui donne une forte crédibilité dans le milieu.
À ce jour, Leia occupe son temps majoritairement à la direction artistique tout en collaborant avec certains labels pour la création de campagnes digitales. Mais elle n’a pas les deux pieds dans le même sabot comme on dit, elle s’attire des marques et projets bien cool notamment avec Mango ou Tiffany & Co dont elle a été l’égérie.
La mode et la décoration ne sont pas bien loin, Leia Sfez a tout récemment dévoilé son nouveau bébé : The Oblist, une plateforme dédiée aux collectionneurs et esthètes, une contraction de liste et objet. Ce nouveau site online mélange audacieusement l’art, le design et le vintage. Pourquoi ce projet ? Elle adore par-dessus tout se sentir bien chez elle et mélanger plusieurs genres, époques et styles. Au cœur de ce site, on chine des objets qui ont une histoire, transmis de génération en génération. C’est également un excellent moyen de miser sur la durabilité d’un objet, à l’heure où la surconsommation n’est plus vraiment de mise. Pas moins de 130 artistes et maisons du monde entier rassemblés sur The Oblist avec des références comme Natalia Criado, Canoalab, Agustina Bottoni, Sophie Lou, Goossens… Chaque pièce est soigneusement choisie par Leia elle-même.
La modeuse
Leia n’est pas une simple amoureuse de la mode, on peut dire que c’est inscrit dans ses gènes. Sa grand-mère n’était autre que la mannequin Wallis Franken et muse du couturier Claude Montana. Elle se souvient d’elle comme une véritable source d’inspiration, avec un style empreint du boyish mais toujours très féminin.
Son style à elle, c’est un peu le boyish à la française, l’esprit less is more, toujours raffiné et féminin. Elle switche tous les jours avec des pièces aussi comfy qu’indémodables comme les vestes masculines, les chemises oversize, les jeans mom mais aussi des chemisiers col claudine, trench, pour des looks qui flattent sa silhouette longiligne. Son créneau ? Se sentir toujours à l’aise. Un joli mix de classique et pointu toujours réussi. On donnerait tout pour sa belle collection d’escarpins signés Roger Vivier ! Parmi les créateurs qu’elle affectionne, on retrouve Prada, Jil Sander, Bottega Veneta, Daniel Lee…
L’artiste
Si elle s’était déjà essayée à la création avec Diapers & Milk, elle a osé franchir le pas de l’art en se mettant à peindre durant le confinement. Comme beaucoup de gens à ce moment précis de la vie, elle y a trouvé beaucoup de plaisir. Parmi les grands artistes qu’elle vénère, on compte Klimt, Calder, Pierre Bonnard et autres. Au début, dit-elle, c’était pour s’amuser mais très vite, des amis ou amis d’amis ont été séduits par ces premières œuvres sur toile. Comme on dit, l’art reste à l’appréciation de tous et se veut très subjectif. Une chose est sûre, Leia ose, se fait plaisir, écoute ses envies et ça marche.
https://www.instagram.com/leiasfez/
Sources : Vogue France / Milk Magazine