Concevoir un enfant, c’est magique, surtout lorsque c’est fait dans l’amour ! Cependant, décider d’agrandir la fratrie, ça se réfléchit à minima. Pas mal de questions tournent en boucle dans notre esprit, et il est important d’y répondre avant de se lancer à nouveau dans une nouvelle grossesse. Et si on faisait le deuxième ?
Notre âge a toute son importance
On entendait souvent nos mamans nous dire « Je me sens jeune dans ma tête, et pourtant, j’ai déjà 40 ans ! ». Lorsque, nous-mêmes, nous prenons de l’âge, cela devient une vérité absolue et le temps file à toute allure. Il faut savoir que l’âge moyen pour avoir son premier bébé est de 28 ans selon l’Insee et 31 ans pour le deuxième. Il y a 40 ans, c’était plutôt 24 ans pour le number one ! En somme, si nous avons encore 30 ans, on peut encore profiter un peu de son aîn(é)e sans trop s’affoler, cependant, à 35 ans et des brouettes, il faut commencer à se poser les bonnes questions, à savoir si on a envie de remettre le couvert ?! Physiquement, nous sommes encore à 12% de chance de pouvoir accueillir favorablement cette nouvelle grossesse contre 6% à 40 ans. Donc, oui, l’âge est important !
L’écart d’âge avec l’aîné(e)
C’est presque un jeu de Rubik’s Cube, et il faut qu’à la fin, tout puisse parfaitement s’emboîter, et pourtant, rien n’est absolument idéal ! Parfois, on ne calcule pas et tout se fait de façon fluide et naturelle, parfois, on est amené à calculer pour le bien de tous ! En effet, quand l’idée de faire un deuxième bébé émerge, l’horloge a déjà souvent bien avancé. Cependant, il est possible, avec un peu d’anticipation, de bien gérer le fameux écart d’âge avec l’aîn(é)e. Tout est question de choix. Certains parents préfèrent enchainer et donc laisser au maximum 2,3 ans d’écart et dans ce cas, ils restent un bon moment dans les couches, mais sont relativement paisibles avec l’âge. D’autres, au contraire, peuvent laisser 5 à 6 ans entre les deux enfants, ce qui reste un écart raisonnable. Dans ce cas précis, l’aîné va servir de modèle au plus petit et ils vont encore grandir ensemble. À partir de 8 ans d’écart, ils auront moins de chance de vivre les choses ensemble.
Et qu’en pense papa ?
Tout d’abord, ce sont dans les meilleures marmites, que l’on fabrique les meilleures soupes. En somme, la relation avec papa est transparente et loyale. Le couple est donc largement capable de poser les choses en toute clarté. Si l’envie est présente, d’un côté ou des deux (ce qui est fantastique dans ce cas-là), alors il faut en parler ! Aucun choix ne doit être fait au détriment de l’autre sinon la relation de confiance pourrait en pâtir. Initier une nouvelle grossesse n’engage pas que la maman, cette aventure est celle d’une famille. Pour plusieurs raisons, il se pourrait que ce ne soit pas encore le timing parfait, mais à quelque chose près, parfois cela vaut le coup de patienter.
L’expérience du 1ᵉʳ accouchement
Une fois passé le tout premier accouchement, on a tendance à vite oublier ! Seulement, il a peut-être été long, douloureux, stressant, et ce n’est pas rien. Une césarienne, un accouchement par voie basse, notre corps s’en souvient. La mémoire est ainsi fraîche. A-t-on vécu une dépression post-partum ? Avons-nous été trop stressées ? Il est juste important de se souvenir. Aussi, il faut savoir que le deuxième accouchement ne sera sans doute pas le même, à part exception. Pour mesurer l’importance d’une deuxième grossesse, il est essentiel de bien mesurer si nous sommes capables de mobiliser notre corps à nouveau.
Mesurer l’impact du 2ᵉ enfant sur sa vie
Faire preuve de réalisme dans ce désir de deuxième enfant est nécessaire. Comme on dit, dream vs reality ! Alors, bien sûr, la vie ce sont aussi des surprises, du lâcher-prise, de l’inattendu, mais c’est aussi un certain pragmatisme. Dans ce cas, mesurer l’impact que cela aura sur sa vie, c'est se poser les bonnes questions. Vais-je avoir le temps de tout concilier dans ma vie ? Est-ce qu’au niveau du travail, la situation me le permet ? Au niveau logistique, avec le plus grand, vais-je pouvoir m’organiser facilement avec la nounou, le papa ? Aussi, avons-nous tous les deux plus de désirs de voyages avant de se remettre dans les couches ? Il est réellement indispensable de se poser à deux pour répondre le plus sincèrement possible à ces questions. Sommes-nous en mesure de bien accueillir ce nouvel enfant ?
Pour conclure, à chacun son timing, sa vie et ses choix. Personne n’est capable de dire s’il est bon ou pas pour nous de franchir le cap ! Life is short !
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